INFO RTL – Le marché de l’achat de biens immobiliers se porte bien en France, grâce à des taux de crédits très bas, révèle une étude. Mais certaines villes sont plus attractives que d’autres.
Les Français montrent toujours beaucoup d’intérêt pour l’immobilier. Selon une étude de Meilleurstaux.com (lire ici), le nombre de dossiers de demandes de crédit immobilier a augmenté de 20% au premier trimestre 2014, par rapport à la même période en 2013. Une situation qui s’explique par des taux de crédits aux particuliers particulièrement bas.
Une situation particulièrement propice au crédit
« Depuis le début du printemps, les barèmes bancaires ont enregistré des baisses notables portant les taux des crédits aux particuliers à des niveaux jamais atteints. 2014 restera l’année de tous les records », détaille l’étude. « Le coût d’un crédit pour un même emprunt a diminué de 25% en seulement une année et a été divisé par deux par rapport au point le plus haut en 2008 ! », explique Maël Bernier, directrice de la communication de Meilleurstaux.com.
Selon l’étude, la situation est également propice à la renégociation pour ceux qui ont déjà souscrit un crédit, à condition de bénéficier d’une différence de taux supérieure à 0,7 points, être dans le premier tiers du prêt et conserver son bien encore quelques années.
Cet état du crédit devrait se maintenir selon la lecture de Meilleurstaux.com, car la Banque Centrale Européenne est déterminée à maintenir ses taux directeurs à un niveau très faible pour ne pas menacer les États et les budgets des ménages.
Bordeaux, Strasbourg et Lille particulièrement recherchés
Le nombre de projets d’acquisition est ainsi reparti à la hausse en France après le coup de frein du premier trimestre 2013. Cependant, certaines villes sont plus attractives que d’autres. C’est à Bordeaux que les demandes d’achat ont le plus augmenté en un an, avec +24%. Suivent Lille (+22%) et Strasbourg (+20%).
La capitale a également retrouvé un certain attrait, avec une progression de 7,5%. Ce sont les 6ème, 3ème et 20ème arrondissements qui ont vu la demande d’achat augmenter. Dans le 2ème arrondissement, au contraire, la demande a chuté de 33% entre juin 2013 et 2014.
