Les 50 qui font l’immobilier à Bordeaux – CFA Atlantique
Business Immo Mag, mai 2015
50 professionnels représentatifs de l’industrie immobilière au sein de la métropole bordelaise.
Du promoteur à l’investisseur, de l’aménageur au conseil, voici un éventail de ceux qui font l’immobilier à Bordeaux.
Par la rédaction
Aurélien Turc (Bordeaux Métropole)
A la tête de la future grande direction du développement économique au sein de Bordeaux Métropole, Aurélien Turc est l’un des rouages incontournables du nouveau dispositif mis en place par la métropole pour soigner les entreprises – petites et grandes, les bordelaises et les autres – dans leurs implantations. Son credo ? Que la demande des entreprises et l’offre immobilière se rencontrent…
Michaël Sebban (La Centrale du Commerce)
Cet ex-Cushman & Wakefield n’a qu’un amour : l’hypercentre des villes. Hyper présent à Aix-en-Provence et à Bordeaux, il surfe depuis six ans sur cette niche de marché porteuse. Michaël Sebban a été de tous les deals commerce en centre-ville bordelais ces dernières années, des ventes de portefeuilles aux actifs à l’unité. Doué pour l’immobilier, il s’est également distingué par quelques opérations marchands de biens cours de l’Intendance, avec 17 logements acquis puis vendus à la découpe.
Thierry Cahierre
(Redevco)
Thierry Cahierre, le dynamique et sympathique patron de la foncière Redevco en France, parle de
« Promenade Sainte-Catherine » comme de son « bébé ». Regardez ses yeux s’illuminer quand il évoque le futur flagship Lego ou l’histoire de ce lieu qu’il connaît maintenant sur le bout des doigts… En réglant les derniers détails de ce qui s’annonce comme un phénomène, Thierry Cahierre compte les jours (et sans doute les nuits) avant l’ouverture officielle de ce nouveau genre commercial, le 25 septembre 2015.
Thierry Fourez (Vastned)
Ce grand connaisseur (et amateur) de retailers est capable de vous conter, par le menu, toute l’histoire du patrimoine commerce de l’hyper-centre de Bordeaux. Ses propriétaires, ses enseignes, son passé, les sujets qui fâchent : Thierry Fourez, qui n’a eu aucun mal à se glisser dans les habits de la foncière cotée Vastned, a toujours la dernière info. A telle enseigne qu’on le prendrait presque pour un bordelais.
Robert Ghilardi de Benedetti (BGI)
Le patron de Bordeaux Gironde Investissement, l’agence de développement économique qui a vu ses missions renforcées, est débordé. Depuis quelques mois, et dans la perspective de l’arrivée de la LGV en 2017, il croule littéralement sous les dossiers d’implantations de nouvelles entreprises en terre girondine. Et il devrait dépasser sans mal les 1 100 emplois traités en 2015. Une (très) bonne nouvelle pour le dynamisme économique de Bordeaux.
Eric Deroo (CFA Atlantique)
La Gironde – et Bordeaux en particulier – pèsent lourd dans la dynamique CFA, le promoteur maison du groupe Financière Duval. Un retail park (à Saint-André-de-Cubzac), des bureaux à Pessac, un hôtel à Arcachon en lieu et place d’un ancien aquarium, des locaux d’activités à Floirac, une résidence Odalys en centre-ville, de la logistique à Cestas : Eric Deroo, qui préside aux destinées de la filiale girondine, ne sait plus où donner de la tête. Une filiale qui vient de souffler ses 15 bougies.
Sébastien Matty (GA)
Le toulousain GA – emmené par le talentueux Sébastien Matty – développe le plus gros projet bordelais avec le siège de Thalès à Mérignac. Jugez un peu : une enveloppe de 200 M€ pour un campus qui pourra développer jusqu’à 60 000 m² pour l’un des premiers employeurs de la métropole. Un sujet qui a déjà donné des idées au promoteur sur d’autres secteurs tertiaires de la ville.
Elodie Babian (Affine)
Après avoir fait ses armes chez H&M, cette jeune femme dynamique est passée maître dans l’art de l’immobilier au sein d’Affine en tant qu’asset manager. Bordelaise de naissance, Elodie Babian était donc toute désignée pour veiller sur « Jardin des Quais » en bord de Garonne, qui abrite un Marques Avenue (voir notre article en page 38) mais aussi des commerces de la place du Marché sur le micro-marché du Bassin d’Arcachon. Entre autres actifs…
Michel Ohayon (Financière Immobilière Bordelaise)
Le plus parisien des bordelais… ou inversement. L’homme d’affaires, qui a longtemps été l’un des principaux propriétaires privés de commerces de la rue Sainte-Catherine et du cours de l’Intendance, a arbitré il y a peu un portefeuille de murs commerciaux au profit de la foncière Vastned. Avec sa Financière Immobilière Bordelaise, il est aussi le propriétaire du Grand Hôtel de Bordeaux. Michel Ohayon reste un personnage incontournable de la scène bordelaise comme quelques autres privés très discrets.
Didier Beigbeder (Icade)
Il est l’homme d’Icade en terre aquitaine depuis 2001. Didier Beigbeder, qui a démarré à la CUB avant de présider aux destinées d’un bureau d’études aquitain, est sur les trois marchés clés de la foncière cotée (voir notre encadré en page 26) avec des projets structurants dans sa besace. Une foncière qui peut notamment se prévaloir d’avoir construit avec « Le Prélude » le premier immeuble d’Euratlantique, loué en quasi-totalité.
André Delpont (Euratlantique)
L’Opération d’intérêt national Euratlantique sait ce qu’elle doit à André Delpont. Après deux décennies passées à Lille où il a été l’artisan de la valorisation immobilière du TGV, il a mis ses compétences au service de Bordeaux comme DGA de la CUB pour le développement économique. Spécialiste incontesté de l’animal Euratlantique, il est aujourd’hui expert pour l’EPA.
Patrice Pichet (Groupe Pichet)
C’est le régional de l’étape. Un régional qui pèse lourd dans l’immobilier de logement avec 470 M€ de volume d’activité en 2014 pour 2 000 ventes et 800 collaborateurs. A la tête d’une affaire de famille, Patrice Pichet s’est depuis peu découvert une nouvelle passion : le vin, qu’il a assouvie en s’offrant les 33 hectares de vignoble en Pessac-Léognan.
Eric Allard
(La Française AM)
La Française AM aime bien être visionnaire. Une fois de plus, elle l’aura été en mettant la main à Bordeaux sur le premier immeuble de l’OIN Euratlantique, le bien-nommé « Le Prélude ». Un opus de 8 500 m² développé par Icade et loué en quasi-totalité à plusieurs sociétés comme BNP, la Société Générale et la SNCF. Un test grandeur nature pour l’investisseur mais aussi pour le marché.
Pascal Crambes (Pitch Promotion)
Développeur-né, Pascal Crambes s’est glissé sans mal dans les habits offerts par Pitch Promotion. Aujourd’hui, il met sa fougue et son énergie au service d’une méga-opération à Bordeaux sur le site des Bassins à flot : « les Quatre Caps ». En attendant de voguer encore plus loin ?
Virginie Calmels
(Ville de Bordeaux)
Nouvelle pasionara de l’équipe Juppé à Bordeaux, Virginie Calmels est l’atout clé de la métropole en matière de développement économique mais aussi d’innovation. Issue du monde de l’entreprise – avec notamment un passage remarqué chez Endemol – elle incarne parfaitement le renouveau dont la ville fait preuve depuis quelques années. Certains la voient aller loin, très loin dans le firmament bordelais. Jusqu’à la première place ?
Serge Saint-Genès et Laurent Horbette (Gicram)
Quand on pense logistique, on pense Gicram. Le promoteur est le premier à avoir cru à la fortune logistique sur la zone du Pot au Pin à Cestas en développant les entrepôts du local de l’étape Cdiscount. Mais pas seulement… Serge Saint-Genès et Laurent Horbette ont également œuvré pour Décathlon, Sonepar et Carrefour. Des bâtiments qui totalisent, pour le promoteur, la bagatelle de 250 000 m². Et il y en aurait autant à venir dans les prochaines années.
Alain Juppé (Bordeaux Métropole)
Cherchez bien : vous ne trouverez pas, dans le monde de l’immobilier, à Paris comme à Bordeaux, une voix discordante s’élever sur le bilan du maire de Bordeaux en matière d’urbanisme. Ne ménageant pas ses efforts pour aller à la rencontre des promoteurs et investisseurs, l’ancien Premier ministre a littéralement sorti la Belle endormie de son sommeil. Après les années Chaban, les années Juppé…
Hervé Lenaour (Redman Atlantique)
C’est, depuis 2013, l’homme de Redman en terre bordelaise avec qui il a fondé la filiale régionale Redman Atlantique. Ancien du groupe Financière Duval, cet ingénieur de formation prêche, lui aussi, la parole de l’asset development où il travaille notamment sur le futur immeuble de Mazars au 61-64, quai de Paludate et sur des opus d’hôtellerie.
Agnès Grangé (French Tech Bordeaux)
French Tech à Bordeaux : c’est elle. Distinguée par Fleur Pellerin pour représenter la candidature de la ville à ce label, la directrice régionale de La Poste a fédéré autour d’elle un écosystème local qui a permis de décrocher l’étiquette French Tech qui résonne notamment à l’international. Avec Thomas Baudin, délégué général, et une belle brochette d’entrepreneurs, elle porte aujourd’hui l’esprit French Tech au-delà des frontières bordelaises.
Paul Marion
(Atelier d’architecture King Kong)
Tous les architectes de la place travaillent en ce moment sur Bordeaux. Mais Paul Marion, avec son agence King Kong, a l’avantage d’être bordelais. Sur la métropole, il s’est illustré, en 2007, avec l’hôtel Seeko’o et sa belle façade Corian à l’entrée des Chartrons qui a raflé quelques prix. Et planche sur des concours d’envergure sur la Zac Bastide Niel pour la reconversion des Magasins Généraux en un centre culturel mixé avec des logements ou la construction de la bibliothèque de Bordeaux-Caudéran qu’il vient de remporter. Entre autres…
Jean-Christophe Parinaud
(France Littoral Développement)
Aménageur-lotisseur, promoteur mais aussi repreneur d’une société de maintenance industrielle, Jean- Christophe Parinaud est un homme qui compte dans le business bordelais. Cet entrepreneur aux multiples facettes jongle avec les projets au sein d’une holding – Groupe financier JC Parinaud, fondée en 1991 – qui compte 140 salariés. Ses filiales France Littoral Développement, Aménagement et Réhabilitation portent notamment le projet du « Spinnaker », un immeuble de 5 000 m² de bureaux en plein cœur d’Euratlantique.
Philippe Barrieu (Tourny Meyer)
A la tête de Tourny Meyer depuis maintenant 25 ans, Philippe Barrieu, c’est un peu l’éminence grise de l’agglomération. Discrètement, mais avec efficacité, le président-fondateur a su se faire une place privilégiée dans l‘immobilier bordelais et se constituer un carnet d’adresses de premier choix. Depuis quelques années, sa signature paraphe la plupart des grandes opérations, telles que celles du « Nautilus » en bord de Garonne (Cdiscount) ou encore du « Prélude », premier immeuble sorti des entrailles d’Euratlantique et figure de proue du renouveau bordelais…
Xavier Roland-Billecart
(Caisse des Dépôts et Consignations)
C’est l’homme de la Caisse des Dépôts en terre aquitaine. Le directeur régional mène sur le quartier des Bassins à flot, avec le Grand Port Maritime de Bordeaux, une ambitieuse opération de reconquête d’un entrepôt hier maritime en un programme combiné de bureaux, commerces et parking. Avec, comme mots d’ordres : la proximité et le service. Mais, au-delà des mètres carrés, la Caisse joue également à plein son rôle d’accompagnateur et de financeur des entreprises locales.
Antoine Lefèvre (Nacarat)
Lille-Bordeaux : un grand écart réalisé tout en souplesse par Antoine Lefèvre, lorsque Nacarat décide de s’implanter en région Aquitaine en 2011. Une greffe qui prend rapidement avec l’acquisition des activités de promotion immobilière Grand Sud-Ouest du groupe France Terre, et une stratégie axée sur l’activité logement. Résidence étudiante de la Tour Saint-Jean, nouveaux programmes résidentiels à Mérignac, Eysines et Cenon en 2014, Nacarat égraine les opérations sur son nouveau terrain de labour pour s’imposer comme l’un des chefs de file du résidentiel bordelais. Prochaine étape : faire fructifier l’activité tertiaire du groupe, pour l’instant laissée en jachère…
Pierre Coumat (OIEB)
Aujourd’hui, Pierre Coumat fait partie de l’aréopage des sages de l’immobilier bordelais. A 51 ans, l’actuel président d’Altaé persiste et signe pour un 3e mandat à la présidence de « l’Observatoire de l’immobilier de Bordeaux » (OIEB), avec un double objectif : promouvoir l’image de l’agglomération et faire une lecture trimestrielle du marché. Une météo de l’immobilier que les professionnels attendent de pied ferme pour lancer leurs opérations au bon moment, au bon endroit et au bon prix. Observateur de longue date, il se veut aujourd’hui fédérateur des acteurs et partenaires qui construisent l’avenir d’une ville qu’il a dans le sang.
Alexandre Cieux (CBRE Bordeaux)
Il y maintenant 7 ans, Alexandre Cieux se voyait confier les rênes de la nouvelle antenne de CBRE Bordeaux. Un challenge de taille pour le jeune manager parisien de 27 ans, qui a fait toutes ses classes au sein du groupe. Examen de passage réussi puisqu’aujourd’hui, CBRE Bordeaux représente la plus grosse équipe régionale du groupe avec 14 collaborateurs et accompagne des transactions d’envergure comme le futur campus de Thalès. La stratégie du directeur régional Aquitaine ? Une couverture complète des métiers liés au conseil : expertise, transaction bureaux & logistique, workstage, commerce, investissement tout récemment, et prochainement property.
Valéry Carron (BNP Paribas Real Estate)
Sur le marché des bureaux, c’est sans doute le broker star de la région bordelaise. Valéry Carron connaît les moindres coins et recoins de l’immobilier tertiaire. Analyste chouchou des médias locaux et nationaux au moment où sonne l’heure des bilans immobiliers, le numéro de téléphone du directeur associé de BNP Paribas Real Estate Transaction Bordeaux se revend à prix d’or. Car aujourd’hui, BNP Paribas Aquitaine, c’est plus de 100 transactions par an, 38 ans d’expérience et l’accompagnement des plus grands investisseurs locaux et nationaux dans la région.
Jean-Raymond Bunel (Arthur Loyd)
« Pape » de l’immobilier commercial bordelais, Jean-Raymond Bunel a plus d’une page à son missel : ancien développeur au service des plus grandes enseignes commerciales, ex-dirigeant d’une chaine de golf et créateur d’une agence évènementielle… Ce n’est qu’en 2009 que Jean-Raymond Bunel enfile officiellement la tiare Arthur Loyd et met un sérieux coup de pied dans la fourmilière avec de nouvelles équipes de développement, une stratégie revue et corrigée et une suprématie assumée sur le segment du commerce. Succès de l’année 2015 pour le gérant bordelais : le mandat du centre commercial Mériadeck, l’installation du Burger King rue Sainte-Catherine et la commercialisation du Virgin place Gambetta.
Georges Lopez (Kaufman & Broad)
Kaufman & Broad fait partie des principaux promoteurs de la métropole bordelaise. Le groupe, dirigé régionalement par Jacques Rubio, travaille sur deux opérations de bureaux de 5 000 m² chacune aux Bassins à flot, les programmes résidentiels du domaine de la Chêneraie à Pessac et Téréô à Bègles… Pour asseoir son ancrage sur place, Kaufman & Broad a récemment nommé Georges Lopez directeur de l’agence Gironde. L’objectif du groupe à terme est de devenir l’opérateur numéro 1 à Bordeaux.
Hervé Lapastoure (Eiffage Immobilier Aquitaine)
Présent sur trois régions du Sud-Ouest français, Eiffage Immobilier Atlantique a quelquefois du mal à cacher son coup de cœur pour la région bordelaise… Directeur des activités d’Eiffage Immobilier Atlantique depuis 2007, Hervé Lapastoure y multiplie les aventures immobilières et, depuis quelque temps, le rythme semble s’accélérer : en 2014, la commercialisation du programme résidentiel Urban Dock commence avec 56 appartements neufs dans le secteur des Bassins à flot. En 2015, l’histoire continue dans le même secteur, avec l’arrivé sur le marché des immeubles triplés G3, G7, et G8, soit 14 797 m² de bureaux et de commerces. La même année, grosse incartade programmée du côté d’Euratlantique, avec la commercialisation de 5 560 m² de commerces et 11 000 m² de bureaux.
Jean-Pierre Lévy (Adim Sud Ouest)
Adim Sud Ouest joue décidément sur tous les tableaux : bureaux, logements individuels, résidences collectives, commerces, hôtels… Aucun type d’actif ne passe entre les mailles du filet de Jean-Pierre Lévy. Dans le viseur du directeur d’Adim Sud Ouest, un gibier immobilier de choix, situé au cœur des zones stratégiques de l’agglomération bordelaise. Et en 2015, c’est du côté de Bègles que la partie semble se jouer, avec la livraison de l’Ilot H (8 496 m²), comprenant la réalisation d’un hôtel, d’une résidence étudiante et de commerces et de l’Ilot 2 (2 971 m²) avec un immeuble de logements en R+10. Ultime trophée pour le chasseur de projets : l’aménagement des 2,7 ha de l’Ilot Soferti, au sein du tant attendu quartier Brazza…
Alain Ferrasse
(FPI Aquitaine-Poitou-Charentes)
Le président de la FPI Aquitaine-Poitou-Charentes est une figure incontournable de la promotion résidentielle à Bordeaux. Directeur régional d’Eiffage Immobilier pendant 27 ans puis directeur régional de Nexity Aquitaine pendant 7 ans, il a décidé, en 2014, de mettre toute son énergie au service de la deuxième plus importante antenne de la FPI en France. Enfin presque toute : Alain Ferrasse a monté sa société de promotion personnelle baptisée Bordeaux Montesquieu.
Jean-Marie Duffoire (Fnaim Gironde)
Près d’un point de vente sur deux à Bordeaux adhère à la Fnaim. Et Jean-Marie Duffoire est un des visages les plus connus de la fédération dans la ville. L’actuel responsable de l’agence immobilière Argus a commencé à fréquenter la chambre départementale de Gironde il y a environ 15 ans. Puis il a gravi les échelons au fur et à mesure. Aujourd’hui vice-président, son expertise en fait un interlocuteur tout désigné dès qu’il est question de marché résidentiel à Bordeaux.
Jean-Claude Fayat
(Groupe Fayat)
La construction du nouveau stade de Bordeaux ? C’est Fayat (en groupement avec Vinci Concessions). L’aménagement du programme immobilier de 20 000 m² quai Deschamps dans la Zac Garonne-Eiffel ? C’est encore et toujours Fayat. Cette omniprésence ne doit rien au hasard : le groupe a vu le jour en 1957 à Libourne et a commencé par se faire un nom dans l’économie bordelaise avant de devenir le quatrième acteur du BTP français. Jean-Claude Fayat, l’actuel président de la société, s’emploie à entretenir cet ancrage local.
Philippe Cousty (Bouygues Immobilier)
A Bordeaux comme partout en France, Bouygues Immobilier est un promoteur de premier plan. Philippe Cousty, directeur région Aquitaine et Pays Basque, est l’homme qui incarne la société sur place. En poste depuis 2010, son ambition est de conquérir de nouvelles parts de marché. Pour ce faire, il compte notamment renforcer l’activité de Bouygues Immobilier en maisons groupées sur le territoire de la métropole.
Laurent de Boissel (Lazard Group)
62 400 m² de bureaux développés en dix ans. Tel est le bilan de Lazard Group à Bordeaux depuis son implantation sur place. Ce chiffre traduit aussi l’étendue du travail accompli par Laurent de Boissel. Le directeur associé qui anime la région Sud-Ouest a rejoint le groupe en 2005. Auparavant, il a travaillé pour BNP Paribas Real Estate pendant 15 ans… à Bordeaux. L’immobilier d’entreprise local n’a donc aucun secret pour lui.
Rodolphe de Malet (DTZ Bordeaux)
Locaux d’activités riment avec DTZ à Bordeaux. Le conseil est un acteur incontournable sur ce marché. Preuve en est, il a un mandat exclusif pour la commercialisation d’une plate-forme logistique de 80 000 m² à Arfac. Mais l’agence dirigée par Rodolphe de Malet depuis 2013 ne se cantonne pas qu’à cette classe d’actifs. En février dernier, elle a conseillé acquéreur (Keystone) et vendeur (groupe Carle) dans l’achat de “Cadera 2.0″, programme de 4 600 m² au sein de la zone tertiaire de Mérignac. Ghislaine Seguin (ANF). Après Marseille et Lyon, Bordeaux est la 3e jambe d’ANF Immobilier qui a fait des métropoles régionales son axe de développement. La foncière, nouvellement présidée par Renaud Haberkorn, s’appuie sur Ghislaine Seguin pour développer ses opérations bordelaises. Après La Fabrique, après le Nautilus 1 et 2, la directrice immobilière de la foncière cotée va porter l’un des programmes phares de Bordeaux Eutalantique : l’îlot Armagnac, un ensemble mixte de 46 000 m².
Andras Boros (Altarea Cogedim Aquitaine)
C’est peut-être le transfert de l’année 2015 à Bordeaux : Andras Boros a quitté il y a quelques semaines l’agence locale de Kaufman & Broad pour devenir directeur général Aquitaine d’Altarea Cogedim. Et il ne pouvait rêver meilleurs débuts : à l’occasion des Pyramides d’Argent organisées par la FPI Aquitaine Poitou-Charentes, Cogedim a reçu (avec Vinci Immobilier) le prix spécial « Grand projet urbain » pour son programme « Influence » dans le quartier des Bassins à flot.
Stéphan de Faÿ (Bordeaux Euratlantique)
Du Grand Paris… au Grand Bordeaux. L’ancien conseiller de Christian Blanc au Grand Paris a rejoint en septembre l’EPA Bordeaux Euratlantique pour en prendre la direction générale, succédant à Philippe Courtois qui animait l’EPA depuis sa création en 2010. Stéphan de Faÿ, Polytechnique, ENSTA, IHEDN, affiche déjà une solide expérience en matière d’aménagement urbain. A La Défense notamment, où il a été directeur général adjoint de l’établissement public d’aménagement de la Défense Seine Arche (Epadesa) pendant trois ans et demi. Auparavant, Stéphan de Faÿ a été l’un des hommes de l’ombre de la construction du Grand Paris : conseiller puis directeur adjoint de cabinet de Christian Blanc, secrétaire d’Etat chargé du développement de la région capitale ; directeur adjoint du cabinet du ministre de l’espace rural et de l’aménagement du territoire Michel Mercier, en charge du dossier Grand Paris, puis directeur du pôle Grand Paris au cabinet du ministre de la Ville Maurice Leroy. Voilà maintenant ce Parisien sur les bords de la Gironde pour mettre en musique cette opération capitale pour la métropole bordelaise.
Alain Gillet (Groupe Carle)
C’est le promoteur tertiaire qui monte à Bordeaux. Créé en 2003 par Guillaume Carle à Toulouse, le groupe
Carle a créé Carle Promotion Aquitaine en 2011 pour se développer sur le territoire de la métropole. Les rênes de la nouvelle entité ont été confiées à Alain Gillet, ancien directeur régional de Steelcase. 4 ans après, le bilan est positif. Carle Promotion Aquitaine a restructuré et vendu à Keystone « Cadera 2.0 », programme de bureaux de 4 600 m² à Mérignac. Et la structure développe un projet emblématique de Bordeaux : la Tour IN NOVA (voir Hot spot page 58).
François Burel (BNP Paribas Immobilier Promotion Résidentiel)
BNP Paribas Immobilier Promotion Résidentiel a bien l’intention de s’inscrire dans le développement de la métropole bordelaise. Pour porter cette ambition, la filiale du groupe bancaire a fait appel à un homme du sérail : François Burel. L’ancien directeur de programmes de BNP Paribas Immobilier Promotion Résidentiel a été nommé directeur de l’agence bordelaise en janvier 2014. Il pilote actuellement le lancement de deux programmes sur Bordeaux Métropole. Et François Burel prépare déjà demain. Il travaille sur un macro lot dans le périmètre d’Euratlantique ainsi que sur des fonciers dans le cadre de l’opération 50 000 logements (voir son interview page 35).
Et aussi…
La liste des décideurs bordelais qui comptent aurait pu être longue, beaucoup plus longue. Pour que votre carnet d’adresses soit tout à fait exhaustif, nous aurions pu ajouter plusieurs noms. Comme celui de Pierre Goguet, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie qui réfléchit sur le volet économique et touristique de la cité du vin ou celui de Michèle Laru-Charlu qui est l’oreille d’Alain Juppé au sein de Bordeaux Métropole pour les questions d’urbanisme. Nous aurions pu également y ajouter Stéphane Vincens qui a remplacé Alain Ferrasse à la tête de la direction régionale de Nexity à Bordeaux ou Laurent Poulon, DGA de DV Construction au sein de Bouygues Construction. Côté investisseurs, signalons les noms de Jean-Baptiste Pracca pour Primonial, qui s’est porté notamment acquéreur de « Urban Cap » ou celui de Hakima Kaci qui prêche la bonne parole de Proudreed dans le Sud-Ouest. Enfin, ce panorama ne serait pas complet sans la présence d’Isabelle Laporte, la directrice générale de SEML Route des Lasers qui participe à la dynamique immobilière de Bordeaux pour cette filière d’avenir ou François Baffou, directeur général de la technopole Technowest.