Airparc déploie ses ailes à Saint Exupéry

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Airparc déploie ses ailes à Saint Exupéry

Jouxtant l’aéroport Lyon-Saint Exupéry côté sud, le programme Airparc livrera en novembre un immeuble dédié à Gérard Perrier Industrie. En fin d’année, c’est le chantier d’un nouveau bâtiment de 1 670 m² qui devrait s’amorcer.

En 2009, les Aéroports de Lyon avaient ouvert une consultation pour trouver un promoteur à même de développer un projet immobilier sur leur territoire. Le choix s’était porté sur CFA Rhône-Alpes, promoteur du groupe Financière Duval dirigé par l’entrepreneur Eric Duval. Le promoteur avait alors bâti un projet structuré en deux parties. « Air Campus devait accueillir un centre de formation pour les personnels navigants sur 12 000 m². Un programme immobilier de bureaux et de locaux mixtes, appelé Airparc, devait développer 18 000 m² », rappelle Guillaume Renault, responsable du projet. Sur le premier volet du programme, un immeuble de bureaux et un hall accueillant des simulateurs ont bien été livrés mi-2011, mais la société qui exploitait Air Campus a déposé le bilan. « Les surfaces dédiées à Air Campus ont été réintégrées au projet Airparc et nous avons imaginé de réaliser un pôle multiservices de 7 000 m² avec une crèche inter-entreprises, une offre restauration, une salle de sport… », poursuit Guillaume Renault.

Parallèlement, le programme initial Airparc a été lancé. Un premier immeuble de bureaux de 1 670 m², achevé en décembre 2012, a été vendu à l’investisseur Paref Gestion à la livraison. Quatre entreprises occupent déjà le site : CIAT, SAG Vigilec, Emirates et ATM. En novembre, un deuxième bâtiment de 1 100 m², en R+l avec sous-sol, sera terminé et pourra accueillir le siège social de Gérard Perrier Industrie. Spécialisé dans les équipements électriques, électroniques et les automatismes industriels, ce groupe de 1 400 salariés était implanté à Saint-Priest. En fin d’année, les travaux d’un troisième immeuble de 1 670 m² démarreront pour une livraison annoncée dans le courant du troisième trimestre 2016. « Les surfaces sont divisibles à partir de 76 m² », précise Guillaume Renault. Dans le projet de départ, huit bâtiments étaient prévus. Finalement, le programme est plus souple et peut s’adapter à la demande, notamment au profil de gros utilisateurs ou à des projets davantage sur-mesure. Sur l’architecture également, Airparc bénéficie d’une certaine latitude.

« Le cabinet ATLAS Architectes maîtrise l’ensemble du projet aux côtés de l’architecte conseil des Aéroports de Lyon, qui veille à la cohérence du programme », indique le responsable du projet La parcelle de 60 000 m² sur laquelle le projet prend place présente quelques particularités. « Le terrain appartient à l’Etat et une convention d’occupation temporaire du domaine public a été accordée jusqu’en 2070. Cette spécificité empêche la copropriété. Nos bâtiments sont donc obligatoirement vendus à un mono-utilisateur ou à un investisseur », explique Guillaume Renault. Des investisseurs qui, apparemment, sont nombreux à s’intéresser au programme Airparc…

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