Mas de la Cour-Bellevue : la Financière Duval construit le retail-park

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Mas de la Cour-Bellevue la Financière Duval construit le retail-park

Mas de la Cour-Bellevue : on construit le retail-park, Cognac (16) – CFA Atlantique

Sud-Ouest (Charente), le 12 mars 2015

La future zone commerciale à l’entrée Est de Cognac prend forme. Les travaux du retail-park (un ensemble de boutiques sans galerie centrale) avancent.

Mas de la Cour-Bellevue

Cette image de synthèse du cabinet d’architectes angoumoisins J & LM donne une idée de L’allure des futures boutiques .Photo J&LM La Charente, son cognac, sa BD et ses zones commerciales !

Celle du Mas de la Cour-Bellevue, à l’entrée Est de Cognac, est appelée à devenir la plus importante du département. Ici, la société d’économie mixte Territoires Charente investit 13 à 14 millions d’euros dans l’aménagement de 40 hectares le long de la RN 141. Mandatée par le Grand-Cognac, elle a réservé 25 ha pour des activités commerciales à Bellevue (tout près du giratoire de La Trache) et 15 ha pour des activités artisanales et industrielles au Mas de la Cour (de l’autre côté de la voie ferrée). Mr Bricolage et Volkswagen furent les premiers à s’installer. Peugeot va bientôt les imiter. Mais après ?

Aujourd’hui, de nouveaux travaux piquent la curiosité des Cognaçais. Le point.
1 – Combien de boutiques vont-elles s’installer ?
Le 26 septembre 2013, la commission départementale d’équipement commercial (CDA) a autorisé la création d’un ensemble commercial de 14 016 m2 composé de deux bâtiments, 18 lots, et 20 à 22 boutiques. Ces commerces seront regroupés dans ce que les spécialistes appellent un retail-park, traduisez un centre commercial sans galerie centrale, au traitement architectural soigné et au parking commun à tous les points de vente.
La construction du retail-park de Bellevue a débuté en décembre 2014 et s’est accélérée en ce début d’année. Le chantier est mené par la société SCCV Cognac Développement, émanation du promoteur CFA Atlantique, lui-même lié au groupe national Financière Duval (plus de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires dans l’immobilier et les loisirs). La livraison des 11 000 m2 et des 17 lots en construction se fera entre l’été 2015 et le printemps 2016. Le retail-park se trouve entre l’entrée du magasin Mr Bricolage et la voie ferrée.
Une deuxième tranche (qui n’a pas encore été présentée à la CDAC) est en projet.
2 – Connaît-on les noms des enseignes ?
Non. Car Territoires Charentes et le promoteur CFA Atlantique font preuve de la plus grande discrétion et se réfugient derrière la confidentialité des affaires. Une cérémonie officielle de ” pose de la première pierre ” (même si les travaux sont bien avancés) est prévue courant avril, après les élections départementales. Peut-être quelques noms seront-ils alors prononcés.
3 – On a parlé d’un hôtel, toujours d’actualité ?
Oui. ” Même si ce dossier est un peu en stand-by “, répond Bernard Alloir, le directeur de Territoires Charente. Un investisseur souhaitait ici ouvrir un B & B de 52 chambres pour environ 2,2 millions d’euros. Territoires Charente a répondu qu’il n’était pas raisonnable de construire un établissement de moins de moins de 60 chambres et les deux parties n’ont pas trouvé d’accord. ” Quoi qu’il arrive, il y aura une offre hôtelière, mais aussi 5 ou 6 restaurants. Nous avons d’ailleurs de bonnes pistes auprès de 3 ou 4 enseignes. Rien n’est signé mais les discussions sont avancées “, poursuit M. Alloir.
4 – Le calendrier est-il vraiment respecté ?
Beaucoup en doutent. Même Michel Gourinchas a trouvé que Territoires Charente n’avançait pas assez vite. ” L’aménagement d’une ZAC de ce type, c’est six à sept ans et notre concession a été prorogée jusqu’en 2017. Nous ne sommes pas en retard “, dit encore M. Alloir.
5 – Quoi de neuf chez les professionnels ?
Au Mas de la Cour, des terrains ont trouvé preneurs. Les entreprises voisines Chalvignac, Véolia et Samin s’agrandissent. Par ailleurs, deux sociétés (l’une en lien avec le monde viticole, l’autre avec le bâtiment) seraient sur le point de signer. Enfin, des bassins de rétention et de filtration des eaux pluviales doivent être creusés près de la route de Segonzac, mais les terrains sont occupés par des gens du voyage.
OLIVIER SARAZIN

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