S’il ne l’atteint pas, il n’en fera pas une maladie : mais l’objectif d’Eric duval qui, suite au retrait momentané de Christophe Clamagéran pour raison de santé, a repris les rênes de Patrimoine&Commerce, est de cumuler 1 milliard d’actifs en 2016 et de devenir la foncière retail parks de référence. Il s’agirait de doubler sa taille, en la faisant passer de 1 % à 2 % de ce marché. Sur 463 millions (305 000 m2 sur 60 sites, produisant 29,2 millions de loyers), 23 % se trouvent dans des centres commerciaux ou galeries marchandes de centre-ville et 71 % dans des parcs.
A terme, les 6 % de bureaux doivent disparaître pour parvenir à une répartition à 25-75. Les temps sont difficiles, a ajouté celui qui est aussi président de la Financière Duval : ne croyez pas ceux qui affirment que les enseignes signent facilement ! Alors que les loyers moyens de l’existant à Istres ou Sainte-Eulalie ressortent à 112 et 114 €, les prévisionnels des Eléis (Cherbourg, en copropriété avec Carrefour et la Caisse des dépôts) ou du Palais des congrès d’Antibes, qui ouvriront en juin et juillet, ont donc été un peu écornés par la crise. Ils ressortent tout de même en moyenne à 190 (5,6 millions prévus sur 30 000 m2, dont un Babou de 2 800 m2 qui à lui seul doit faire venir 700 000 visiteurs…) et 200 € (1,7 sur 7 000 m2).
Reste que le coeur d’Eric duval demeure dans les retail parks où, en vingt-cinq ans, il n’a «jamais eu un seul pépin : des actifs simples, pas toujours très beaux, mais rentables», qui, ici, servent du 7,5 %. Patrimoine&Commerce est détenue par lui à 30 % et à 26 % par les familles Vergely et Robbe, ex-propriétaires de la Sépric absorbée fin 2012.
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